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C’est où chez nous ?

C’est où chez nous ?

Nathalie M'DELA-MOUNIER, CAROLE BOHANNE (Co-auteur), Stéphane CERVEAU (Illustrateur)

La semaine de Moussa. En sept jours, tout peut basculer. Privé de liberté en compagnie de ses parents et de sa petite sœur, il découvre un univers où les droits les plus élémentaires sont bafoués. Adieu l’école, les copains, la quiétude du foyer familial, l’insouciance enfantine : les rêves d’avenir vacillent. À travers les yeux d’un enfant, ici est posé le problème des centres de rétention administrative et sont montrées des pratiques peu respectueuses de l’humain. Pour que s’ouvrent vos yeux, qu’écoutent nos cœurs, que sachent nos consciences.

« Après avoir refermé ce livre, le lecteur ne pourra plus dire "Je ne savais pas". Il aura une idée du sort réservé aujourd’hui aux « Sans-papiers » en France, notamment dans ces "prisons pour étrangers ", qui ne devraient pas exister et que l'on tente de nous cacher. Chacun pourra alors réagir selon son ressenti en toute connaissance de cause, laisser ou non faire de tels actes en son nom. Car si les enfants sont les victimes les plus vulnérables d’une politique des quotas qui les prive arbitrairement de liberté et d’une part de leur enfance, ils ne sont pas les seuls ; chaque personne enfermée dans ces CRA n’est ni un chiffre ni un concept, mais un être humain qui peine souvent à faire connaître ses droits.

Un petit ouvrage illustré (à partir de dix ans), qui se veut aussi didactique, des annexes permettant de mieux comprendre une réalité vécue par de nombreuses personnes sans papiers et leurs enfants ».

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Éditeur : Les Oiseaux de papier Langue : français
Genre : Jeunesse : 9-13 ans Sortie : 13 juin 2008
Sous-genre : Roman Collection : L'Inacceptable

Disponible chez :

Biographie

Nathalie M'DELA-MOUNIER

Écrivain-voyageur, Nathalie M’Dela-Mounier est aussi enseignante documentaliste en Bretagne, où elle a une partie de ses racines. Métisse, elle aime explorer les contours flous de l’identité et ceux des mémoires individuelles ou collectives. En observatrice attentive d’un monde dont elle se veut aussi actrice, elle croit à l’importance de la transmission et du partage des cultures, aux mots qui content, chantent et agitent les consciences. Depuis 2007, elle travaille avec Aminata Traoré (ex-ministre de la Culture du Mali et essayiste) dans le cadre du Foram (Forum pour un autre Mali) et du Centre Amadou Hampaté Bâ, à Bamako, notamment autour de la question des migrations. Ensemble, elles sont les marraines du festival Paroles Indigo, à Arles, qui propose « d’autres manières de dire le monde ».

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